lundi 17 décembre 2007

Vous avez dit Noël?

Noël! cette fameuse tradition... Pour moi, cette fête c'est toujours passée de la même manière depuis mon enfance... En famille, avec ma grand-mère très pratiquante et avec les autres, bien plus pour le plaisir de se retrouver et de s'offrir une petite pensée aux douze coups de minuit. Jamais je n'aurais imaginé que cela pourrait changer... et puis... une personne disparaît, puis deux, puis trois... c'est déjà fort différent... Mais cette année, ce sont les conflits qui se sont emparés de la famille et là je suis très touchée et je me pose alors des questions sur cette tradition...

Mais malgré que Noël cette année, ne sera pas le reflet des précédents, je ne peux m'empêcher de penser aux gens qui ne pourront s'offrir un Noël, aux personnes qui seront toutes seules, à celles qui sont dans la misère ou la guerre et qui préfèrent oublié ce jour "imposé"... Moi aussi un moment, j'ai voulu l'oublier, mais NON... ce ne serait pas juste! C'est une occasion, pour moi, d'apprécier ce qui m'est offert, un Noël pas comme les autres, certes... mais un Noël quand même... un Noël entouré, un Noël au chaud, un Noël avec un bon repas et un Noël avec une pensée pour tous ceux qui ne pourront pas le vivre aussi bien que moi...

"Le bonheur n'est pas d'avoir tout ce que l'on désire, mais d'apprécier ce que l'on a" Inconnu

En faisant quelques recherches sur internet je suis tombée sur un poème écrit par Mimie que j'ai envie de vous partager :


Pour qui et pourquoi un Noël ?

Pour certains, c’est Noël, le Noël des chrétiens
Il croient au p’tit Jésus qui s’rait né dans le foin,
D’une mère , Marie, enceinte du Saint Esprit,
Une nuit de Décembre, Douce Nuit , sainte Nuit !

Pour d’autres, c’est Noël, la fête du Père Noël
Et de tous ses cadeaux, avec plein de merveilles
Pour tous les enfants sages , gentils , obéissants
Et tant pis pour les autres , tous ceux qui sont méchants.

Et y a tous ceux pour qui Noël n’est rien du tout
Pour eux c’est Hanouka , le Ramadan, c’est tout.
Noël n’est rien pour eux, ce n’est pas leur croyance
C’est eux qui ont raison, pour eux, c’est l’évidence.

Et puis il y a tous ceux , trop pauvres et malheureux
Pour fêter quoique ce soit, eux , ils n’ont que leurs yeux
Pour pleurer leur détresse pour pleurer leur misère
Au milieu de leur faim , au beau milieu des guerres.

Ceux qui n’ont pas d’argent, qui n’ont pas de boulot
Qui n’ont pas la santé, qui ont perdu trop tôt
Un conjoint, un enfant, un parent même un chien
Leur unique compagnon dans leur triste destin.

Ceux là n’ont pas du tout la tête à faire la fête.
La fête obligatoire n’est pas une vraie fête
C’est juste une corvée où l’on fait tous semblant
D’être heureux , d’être gais, semblant d’être vivants.

Il n’ devrait pas y ’avoir besoin de telles bêtises
Pour que nos vies s’éclairent et qu’elles soient moins grises.
A t’on vraiment besoin de croire n’importe quoi
Pour pouvoir avancer et connaitre la joie ?

Si l’on savait aimer, sans attendre en retour
Que celui que l’on aime vous paye de retour ;
Si l’on savait donner , vraiment , du fond du coeur
Un sourire, une caresse, un p’tit bout de son coeur

Si l’on était capable de s’émerveiller
Du sourire d’un enfant, des couleurs d’un coucher
De soleil, d’une fleur, d’un oiseau.
Est ce que ce ne sont pas les plus beaux des cadeaux ?

Les cadeaux de la vie il faut vouloir les voir
Apprendre à cultiver la tendresse et l’espoir.
Il n’ y aurait alors plus besoin de croyances
Pour vous réconforter de fausses espérances.

En une soi disant vie meilleure au delà
Et si l’on commençait par bien vivre celle là
Noël , ce s’rait alors tous les jours de l’année
Et pas juste une fois, pour pouvoir acheter

Tout un tas de produits d’une consommation
Qui vous endort, vous piège , et vous transforme en pions
Dans une société où l’on croit acheter
Son bonheur à crédit dans un supermarché.

Noël, les religions, et la consommation
Tout ça, main dans la main, dans une grand’ collusion,
Pour nous déposséder de notre vérité :
Nous sommes tous une partie d’une grande Humanité ;

Et si on la détruit c’est à nous même qu’on nuit
Si on se réfugie dans des Fois ,où l’on fuit
Cette réalité parce qu’elle nous fait peur
Nous commettons alors la pire des erreurs.

C’est tell’ment plus facile de s’en remettre à Dieu
C’est tell’ment plus commode d’accuser les cieux
Que de se prendre en charge et décider d’agir
Pour enfin parvenir à éviter le pire.

La destruction rapide de notre pauvre terre
Il y a mieux à faire que prières ou que guerre,
A retrousser ses manches pour faire un monde meilleur,
Afin de substituer le bonheur à la peur.

Mimie

Source : Retrouvez tous les poèmes de Mimie à cette adresse
www.versificateur.com

2 commentaires:

  1. Ne croyez pas que la richesse se mesure aux choses que l'on possède . Elle se mesure aux choses dont on peut se passer quand on a beaucoup à l'intérieur de soi-même ...
    Auteur inconnu également .

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  2. Merci Blogus pour cette citation :-)

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