lundi 12 novembre 2007

Se faire confiance et risquer

Réflexion de Frédéric Hurteau sur la risque et l'estime de soi.

Qui ne risque rien, n'a rien et n'est rien! Le plus grand risque dans la vie , c'est de ne rien risquer, et de s'éteindre petit à petit sous le poids de la routine et de la super sécurité en devenant soi-même éteignoir des projets des autres. C'est alors que l'on est admis dans "la procession des morts vivants"! L'individu qui ne risque rien, ne peut pas apprendre, ne peut pas sentir, ne peut pas changer, ne peut pas grandir, ne peut pas aimer et être aimé, ne peut pas vivre totalement. Enchaîné par ses certitudes, il est un esclave. Il a confisqué sa liberté et sa capacité de choisir. La personne qui risque se sent vivante, libre et en harmonie avec l'environnement qui l'invite sans arrêt à prendre de nouveaux risques. N'est-il rien de plus moche qu'une journée sans projet?
Quoique nous fassions, nous sommes accompagnés et protégés. Ayons confiance et voyons la vie comme une série d'occasions de grandir.

Se faire confiance, c'est se reconnaître comme étant unique, c'est-à-dire ne ressemblant à personne d'autre. Inutile de se comparer car l'autre ne sera jamais et ne pourra jamais être "à notre place". Pour ce qui est du désir de plaire à tout le monde, c'est impensable. Il y aura toujours sur notre route des gens pour qui nous serons des miroirs ombragés, c'est-à-dire des reflets confrontants d'une partie d'eux-mêmes qu'ils ne désirent pas regarder. Nous sommes des êtres libres, ce qui veut dire que nous avons une grande capacité de faire des choix. Il est faux de prétendre: "je suis incapable de choisir!" il faut plutôt dire "je ne veux pas choisir!" . Enfin, nous sommes responsables car nous avons la possibilité de répondre de nos choix et de les assumer. Personne d'autre que nous n'est responsable de ce qui nous arrive. Si nous nous sentons manipulés, abusés, violentés, c'est qu'en quelque part nous y consentons consciemment ou inconsciemment.

Prendre des risques suppose que nous répondions de nos gestes en acceptant d'écouter la voix de notre intuition, en nous rendant jusqu'au bout de l'inspiration pour ensuite plonger. Le résultat, quel qu'il soit, sera une zone importante d'apprentissage et une occasion de grandir. Les risques calculés donnent des résultats en conséquence. Dans la tradition zen on dit que le début de la sagesse c'est d'accepter de vivre la confusion! Tout contrôler empêche la rivière de couler librement vers son lieu de destination. L'abondance est là à notre porte, pourquoi mettre tant d'efforts à ne pas y croire?

Frédéric Hurteau M.Ps.

Source :
www.psychologietranspersonnelle.com

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